Hermès International et ses filiales américaines (collectivement “Hermès”) ont réagi à la plainte déposée contre elles, accusées d’avoir lié la disponibilité des sacs Birkin à l’achat de “produits Hermès accessoires”, une pratique que les plaignants affirment être en violation des lois américaines sur la concurrence et l’antitrust. La marque de luxe française a déposé une motion pour rejeter le recours collectif intenté contre elle. Hermès soutient que les plaignants n’ont pas fourni suffisamment de faits pour appuyer leurs revendications antitrust et qu’ils n’ont pas défini le marché pertinent. imitation sac birkin
La plainte, initialement déposée devant le tribunal de district des États-Unis pour le district nord de la Californie par Tina Cavalleri, Mark Glinoga et un autre plaignant, a été amendée pour inclure de nouvelles allégations. Hermès est accusée de violer les lois antitrust fédérales et étatiques en exigeant l’achat de ses convoités sacs Birkin et Kelly. Les plaignants affirment que cela constitue un moyen de limiter la concurrence et d’exploiter la demande des consommateurs.
L’affaire, qui fait les gros titres, cherche à tenir Hermès responsable d’avoir prétendument mis en place un système pour maintenir des “prix super compétitifs” et s’engager dans des “restrictions commerciales illégales”. Hermès, cependant, soutient dans sa motion de rejet déposée le 2 juillet, que les allégations des plaignants “ne corrigent en rien les faiblesses fatales de leurs revendications”.
Argumentation d’Hermès sur la non-monopolisation
Hermès affirme que les plaignants n’ont pas allégué de pouvoir monopolistique dans un marché clairement défini. Hermès prétend que les plaignants n’ont pas fourni de faits établissant la part de marché des sacs de luxe. En fait, Hermès souligne que la plainte reconnaît que la société est en concurrence avec des marques de luxe comme Gucci, Prada et Louis Vuitton.
Hermès ajoute que les plaignants n’ont pas démontré que Hermès a acquis ou maintenu intentionnellement un monopole dans le marché pertinent. La société de biens de luxe explique que les plaignants n’ont pas formulé d’accusations conclusives concernant sa domination sur le marché, mais que cela est dû à “une combinaison de : (1) le succès de Hermès ; et (2) la réputation du Birkin, attribuée au “travail intensif, à l’artisanat et aux matériaux de haute qualité requis.”
Hermès soutient que “aucune de ces conduites n’est anticoncurrentielle en aucune manière, et les plaignants n’ont pas allégué le contraire.”
Marché de produits viable et arguments des plaignants
Hermès maintient que les plaignants n’ont pas adéquatement allégué un marché viable pour les produits liés ou leurs effets. Hermès décrit les arguments des plaignants comme “manifestement intenables” car ils regroupent incorrectement les produits Hermès dans un seul marché de “produits accessoires” qui inclut “divers produits disparates” tels que des bijoux, des chaussures, des parfums et des articles pour la maison. Cela résulte en une “tentative artificielle” qui “échoue sur le plan juridique”.
Hermès affirme que les plaignants peuvent “sembler” alléguer que chaque catégorie de produit accessoire constitue un marché lié distinct. Hermès argue que même si les plaignants pouvaient “définir le marché lié comme accessoire à de nombreux marchés distincts pour chaque produit Hermès”, cela poserait un autre problème, car les plaignants n’ont pas allégué d’effets significatifs sur la concurrence dans chacun des prétendus marchés liés.
Hermès déclare qu’il n’y a ici aucune blessure antitrust. Hermès soutient que les plaignants n’ont pas démontré que la société a exclu d’autres vendeurs, tels que les bijoux, les parfums, les articles pour la maison et les chaussures, de la vente des produits prétendument liés. Sans allégations d’exclusion, il n’y a pas de “revendication de lien viable” ou de préjudice à la concurrence.
Conclusion et rejet des revendications
Hermès conclut que “la plainte amendée ne remédie pas aux lacunes fondamentales de la plainte initiale, notamment l’absence de marché correctement défini et l’absence d’allégations crédibles de conduite anticoncurrentielle ou de pouvoir de marché.”
Hermès déclare qu’en plus des contestations concernant le Sherman Act, les revendications basées sur la California Cartwright Act et la California Unfair Competition Law devraient également être rejetées car elles n’allèguent aucun préjudice aux consommateurs ou au processus concurrentiel.
Hermès réitère une affirmation antérieure faite dans la motion initiale de rejet, affirmant que Hermès n’exige pas des clients qu’ils achètent d’autres produits avant d’acheter un sac Birkin ou Kelly. Mais même si c’était le cas, cela ne serait pas illégal.
Hermès soutient que, à la lumière de ce qui précède, les revendications des plaignants en vertu de la Règle fédérale de procédure civile 12(b)(6) ne sont pas suffisantes, car elles n’allèguent (entre autres) aucun préjudice antitrust ou dommage à la concurrence, des éléments essentiels à leur revendication de lien en vertu du Sherman Act.
boutique en ligne de répliques Hermès de haute qualité: https://tophermesstore.com/